Michel Sébastien nous communique cette réflexion sur la ville et son avenir, tel qu’il l’aimerait : Nous voici dans la transition énergétique. Commençons par l’eau. En 1 500 existaient plus 30 moulins sur les canaux.
Revenons vers ce passé : mettons une turbine au Foulon, qui possède déjà une chaussée et un canal. Posons une hydrolienne à la Cartonnerie. On pourrait alimenter plus de 5 000 personnes. Associons public et privé dans cette ambition pour partager les coûts. La chance de l’Ariège, c’est d’être «eau perchée».
Le GIEC annonce l’arrivée de la sécheresse. L’eau va devenir de l’or. Dans un autre domaine, il faut aérer le centre-ville. L’idée de chasser les voitures a entraîné, ici et ailleurs, leur déclin. A la place de taudis, il faut créer des mini-parkings et des espaces verts élégants.
La population et les commerces reviendront. Le bon sens doit l’emporter sur le dogme passéiste. Ne faisons pas de l’écologie une science punitive au risque de la rendre répulsive.
Autre idée : faisons à Cailloup une ferme école, un espace animalier en liaison avec le lycée agricole. Avec l’eau à proximité, on pourrait recréer les viviers du moyen âge. Encore une idée : et si l’on refaisait une halle ? Foix en a deux, Mazères et Saverdun en ont aussi.
Enfin, cerise sur le gâteau économique, Pamiers peut devenir dans les prochaines années, la porte du Parc des Pyrénées ariégeoises. C’est pas beau ça ? En vérité je vous le dis, Pamiers est un véritable Eldorad’eau !